Ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre.
Les singes de la sagesse symbolisent les préceptes d’une philosophie du bonheur,
« Ne rien entendre, ne rien voir et ne rien dire de mal»Â
Les conseils des trois singes sont souvent bien avisés pour se préserver du mal. Ils nous invitent à la réflexion.
Malin comme un singe !
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Le singe est très proche de l’homme avec qui il partagerait le même ancêtre et 98% de gènes. Il est agile, rusé, intelligent, malin. Ce « cousin » intrigue par sa ressemblance, étonne et interpelle.
Physiquement, le singe a beaucoup de ressemblances avec l’homme mais également des différences notables. Un simple exemple : l’homme est capable de grimper aux arbres mais le singe est cent fois plus agile que lui !
Intellectuellement, le singe est doué d’un cerveau développé ce qui lui donne des qualités intellectuelles étonnantes.
Il est agile, rusé, intelligent, malin. Il est capable d’apprendre, de se servir d’outils et même d’en fabriquer. Ne dit-on pas parfois d’un homme : il est malin comme un singe.
Le singe vit en sociétés structurées. Il est social. S’il ne sait pas parler comme l’homme, il correspond avec ses congénères par une large gamme de signaux vocaux : il aboie, grogne, couine, gronde, pousse des cris parfois aigus parfois modulés.
On pourrait presque dire que certains peuvent vocaliser : un couple de gibbons aime « chanter » en duo : la femelle lance une sorte de mélopée ponctuée par le mâle. Troublant !
L’homme s’exprime par des attitudes, des gestes, des mimiques. Le singe est capable également de mimiques ou d’attitudes expressives : comme le contact nez à nez, un hochement de tête, un bâillement, un serrement de dents, une grimace …
Le singe est capable de penser, de réfléchir, de ruser pour tirer le meilleur parti d’une situation.
Les trois singes de la sagesse sont un plaisir des yeux et ils nous invitent à la réflexion.
Le singe intrigue, fascine et nous interpelle.
Le singe est un vertébré mammifère, primate, anthropoïde, hominidé et sa généalogie ne se sépare de l’homme que par le genre et l’espèce. Le singe le plus proche de l’homme est le chimpanzé. Le dernier ancêtre commun de l’homo sapiens et du chimpanzé date de 6 millions d’années environ.
On distingue généralement
• les singes du Nouveau Monde (Amérique) ou Platyrhiniens qui sont presque tous arboricoles et sont munis d’une queue généralement longue qui leur sert pour se suspendre dans les arbres.
• Les singes de l’Ancien Monde (Asie Afrique) ou catarhiniens pour la plupart également arboricoles mais sans queue
• N’oublions pas les Grands Singes : on désigne ainsi 2 familles : les hominidés comprenant le chimpanzé, l’orang-outan, le bonobo, le gorille et l’homme et les hylobatidés le gibbon. Les grands singes ont le même nez et la même denture que les singes de l’Ancien Monde mais ils sont cependant bien différents par plusieurs aspects : ils peuvent s’asseoir, se tenir debout, ils n’ont pas de queue qui est transformée en coccyx …..
Les singes sont généralement adaptés à la vie arboricole : Leurs membres antérieurs sont souvent très longs parfois préhensiles pour leur permettre de se suspendre aux arbres. Certains singes sont capables de sauter d’un arbre à l’autre. L’orang-outan par exemple a une envergure de bras d’environ 2,2m alors qu’il mesure 1,5m de hauteur.
Ils ont des techniques diverses : le chimpanzé qui passe une grande partie de son temps à terre se sert de ses bras dans les arbres, l’orang-outan se déplace lentement dans les arbres en se servant de ses quatre membres, le gibbon et la plupart des petits singes s’accrochent aux arbres avec leurs quatre membres et certains avec leur queue préhensile et ils sont extrêmement agiles.
Nourriture : Beaucoup de singes se nourrissent de fruits, de feuilles, de tiges, de racines, de tubercules mais certains sont omnivores en particulier les grands singes.
Taille : elle est très variable chez les singes : le ouistiti mignon ne mesure qu’une vingtaine de centimètres pour un poids de 120g environ alors que les grands singes peuvent dépasser 2m et atteindre plus de 100 kg
Mœurs : le singe peut vivre en harem, ( le mâle, la femelle et les petits) ou en petits groupes comme les tamarins ou les ouistitis où les mâles se distinguent par le soin qu’ils donnent aux petits du groupe allant jusqu’à les porter sur leur dos, ou encore en bandes parfois nombreuses où il y a souvent une forte compétition pour la place de chef. L’épouillage mutuel est fréquent et montre une bonne cohésion.
Reproduction : comme l’homme, le singe est un mammifère et a des petits tout au long de l’année.
Chez les singes l’infanticide est fréquent, le mâle dominant tuant souvent les bébés pour que la mère redevienne reproductrice, en particulier dans les groupes où règne une grande rivalité. Dans les groupes bien organisés au contraire, les petits reçoivent des soins attentifs.
Le singe est rusé, ingénieux, intelligent grâce au développement et la complexité de son cerveau en particulier du néocortex.
Il est rusé : il peut par exemple tromper ses voisins par de faux cris d’alarme pour leur voler leur nourriture.
Ingénieux : Il se sert d’outils qu’il ramasse ou fabrique, en particulier les grands singes : un exemple, il retire les feuilles d’une brindille ou d’une branche pour l’enfiler dans une fourmilière ou une termitière et en extraire quelques mets de choix.
Il sait jouer : on a vu des jeunes macaques faire des boules de neige.
Tout ceci est la preuve d’une intelligence déjà bien développée.
Il ne sait pas parler mais il communique avec ses congénères par des signaux très variés :
Signaux vocaux souvent très bruyants jusqu’à 90 dB pour le singe Hurleur : aboiement, grognement, cris aigus, grondement, couinement. Citons pour exemple le Vervet ou singe vert :
- il lance un cri grave (j’ai vu un serpent) : toute la troupe cherche dans les herbes
- il toussote (j’ai aperçu un oiseau de proie) : toutes les têtes regardent en l’air
- il aboie (attention carnivore en vue) : course générale vers le refuge des arbres.
N’oublions pas le chant du gibbon : dès le matin, une femelle entonne une sorte de chant, aussitôt son compagnon l’accompagne dans un duo étrange. Beaucoup de gibbons sont munis d’un sac laryngé qui amplifie les sons.
Signaux gestuels : contact nez contre nez, position de la queue (ex : si elle est relevée, le singe est en confiance), expression du regard, mimique, hochement de tête, bâillement …..
Le singe est vraiment un animal très proche de l’homme tout en étant très différent. Il nous surprend et nous interpelle.
Il y a un grand nombre de singes et on ne peut en citer que quelques-uns : hormis les grands singes :
• l’atèle ou singe-araignée très agile avec ses longs membres et sa queue souple préhensile
• le tamarin-lion doré au pelage flamboyant et une crinière qui fait penser au lion
• le tamarin à crête blanche
• le ouistiti réputé pour son caractère rusé
• le douroucouli de Humboldt aux grands yeux pour voir la nuit
• le hurleur noir ou roux
• le nasique au long nez
• le macaque rhésus qui conserve sa nourriture dans ses abajoues
• le singe des neiges japonais
• ……….
Les Trois Singes de la Sagesse nous parlent de philosophie, de sagesse, de vérité, conseil qu’il est parfois bon d’appliquer. Ne rien entendre de mal, ne rien voir de mal, ne rien dire de mal.
Un plaisir des yeux proche de la méditation.